Vers la fin de l'équilibre naturel.

 


L'utilisation intensive de pesticides en agriculture a pour conséquence dramatique, de décimer les populations de prédateurs naturels des parasites. Ces auxiliaires précieux, tels que les coccinelles, les carabes, les oiseaux insectivores ou encore les chauves-souris, jouent un rôle crucial dans la régulation des populations de nuisibles et contribuent ainsi à la santé des cultures.

Prolifération des parasites et augmentation des pertes de récoltes

La disparition des prédateurs naturels entraîne une prolifération des parasites, qui deviennent alors libres de s'attaquer aux cultures sans rencontrer de résistance significative. Cela se traduit par une augmentation des pertes de récoltes, pouvant atteindre des proportions considérables.

Recours accru aux pesticides, cercle vicieux et impact environnemental

Pour tenter de contrer les ravages des parasites, les agriculteurs se voient contraints d'avoir recours à des pesticides de manière croissante. Cette intensification de l'utilisation de produits chimiques a des conséquences néfastes sur l'environnement, polluant les sols et les eaux, et menaçant la biodiversité.

Mais à qui profite le crime ?

Les bénéfices des entreprises qui vendent des pesticides ne sont pas toujours divulgués publiquement. Cependant, il est possible d'estimer ces bénéfices en se basant sur les données disponibles concernant le marché des pesticides. Selon certaines estimations, le marché mondial des pesticides représentait environ 60 milliards de dollars en 2020.

Perturbations des équilibres écosystémiques et risques pour la santé humaine

La disparition des prédateurs naturels des parasites ne se limite pas aux impacts directs sur les cultures. Elle entraîne également des perturbations des équilibres écosystémiques, fragilisant les chaînes alimentaires et menaçant la stabilité des environnements naturels. De plus, l'utilisation excessive de pesticides a des effets néfastes sur la santé humaine, notamment à long terme.

Nécessité d'une agriculture durable et respectueuse de l'environnement

Face à ces constats alarmants, il est urgent de repenser nos pratiques agricoles et de s'orienter vers des modèles plus durables et respectueux de l'environnement. La promotion de l'agriculture biologique, l'agro-écologie et la lutte biologique contre les parasites font partie des solutions alternatives prometteuses.

En conclusion, la disparition des prédateurs naturels des parasites en agriculture est un problème aux conséquences graves. Il est essentiel de prendre conscience des enjeux et de mettre en œuvre des solutions durables pour préserver la santé de nos cultures, de notre environnement et de nous même.

En plus des points évoqués ci-dessus, il est important de souligner que la disparition des prédateurs naturels des parasites peut également avoir des conséquences économiques importantes. En effet, les pertes de récoltes et les coûts liés à l'utilisation accrue de pesticides représentent un fardeau financier important pour les agriculteurs et pour la société dans son ensemble.

Au Canada, la nouvelle réglementation obligera notamment les agriculteurs à obtenir une prescription agronomique s'ils veulent continuer à utiliser des semences enrobées de pesticides.

Ce projet de loi aura aussi pour effet d'obliger les agriculteurs à entreposer leurs semences enrobées dans un espace de rangement fermé à clé, comme n'importe quel autre pesticide, ce qui impactera les bénéfices réalisés par ces derniers .


Il est donc crucial de promouvoir une agriculture qui s'appuie sur les services écosystémiques fournis par les prédateurs naturels, afin de garantir une production alimentaire saine, durable et respectueuse de l'environnement.


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